Délivrée
Poème écrit dans le cadre d’un défi : choisir un sonnet de Jean de Sponde. Conserver le premier hémistiche (les six premières syllabes) de chaque vers. Ecrire librement les fins de vers (les six dernières syllabes).
Il est vrai, mon amour jamais ne se prélasse
Avant que j'eusse appris à aimer nirvana
Mais si je n'eusse vu ce sourire fugace
Je n'aurais point encor gagné la tombola.
Ore je vois combien c’est régi par l’audace
De vivre, mais mourir, de plaisir délicat
Et que l'amour lui-même devienne loquace
Qu'il est certain qu'enfin, il me libérera.
Si tu prends un chemin de rocailles jonché
Un bord après l'orage, ô femme déchirée,
Et l'orage aux détours adoucira ta route.
Une erreur, on dira que nenni ! Avancer.
Si l'amour n'est point feint, moi femme libérée,
De ne changer non plus, promis, rien ne redoute.
©Jocelyne B.
Tous droits réservés
16 janvier 2018
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Mon choix : "Il est vrai, mon amour était sujet au change"
Lien du poème original :
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